mardi 2 septembre 2008

LES PRINCESSES CÉLÈBRES DES NGUYEN.



- LA PRINCESSE AN THUONG.


La princesse An Thuong était Nguyen Phuc Luong Duc, quatrième fille du roi Minh Menh et de la concubine Nguyen Thi Ban. Née en 1817, l’année du Buffle, elle était connue par sa piété filiale. D’après Biographie des grands hommes du Dai Nam et Registre généalogique de la famille Nguyen Phuc, dès son bas âge, elle a affirmé sa personnalité comme une princesse travailleuse, assidue et pieuse. L’anecdote suivante se racontait souvent dans la cour. Un jour, lorsqu’elle avait 9 ans, le roi-père permit, à sa fête de longévité, à toutes ses princesses de prendre le repas avec lui. Cette faveur permit au père et aux filles de se comprendre, de plus, les princesses purent en profiter pour affirmer leur position dans la cour. Au repas, un grand mandarin offrit au roi un plat de ginseng, très délicieux et nourrissant, que le roi partagea à ses enfants. Tandis que les autres en prirent d’un bon appétit, la princesse en question garda le morceau de ginseng dans sa bouche sans avaler. Á la question du roi-père, elle répondit : “ Malade, ma mère n’a pas pu joui de bienfaisance. J’entends dire que le ginseng est très nourrissant. Alors je n’avale pas pour le lui offrir.” À ces mots, le roi lui fit des éloges en caressant sa tête et lui donna un autre plat de ginseng qu’elle apporterait à sa mère.


Comme les autres princesses, elle prenait des cours de chronique, d’histoire et d’enseignement ménager donnés par une bonzesse au palais Trinh Minh. Elle était toujours appliquée et faisait de grands progrès par rapport aux autres princesses. Un soir, pendant que tout le monde dormait, une servante renversa par mégarde une lampe, brûla ainsi tous les rideaux et tentures. Réveillée la première, elle appela les autres – y compris la personne de service - , les incita à éteindre le feu. Grâce à son sang-froid et son courage, le Temple Trinh Minh n’était pas incendié. Le roi Minh Menh lui donna trois taels d’or en récompense. En l’année du Cheval, sa mère mourut de maladie, elle en souffrait au point d’enlaidir toute son apparence. Mais, lorsque le roi Minh Menh tomba malade, elle faisait preuve de son amour filial par des soins permanents et infatigables, dignes d’être loués par la cour et son entourage. En 1841, la première année du règne de Thieu Tri, elle se maria avec Phan Van Oanh, fils du marquis Phan Van Thuy. Loin d’être prétentieuse de sa position de princesse, elle se conduisait correctement envers son mari et la belle-famille. Par ces qualités et ces vertus, elle fut investie princesse An Thuong par le roi Tu Duc à son avènement. Son mari mort, elle lui restait fidèle sans se remarier. En 1885, après la perte de la capitale, les reines des Deux-Palais et la famille royale se rendirent à Quang Tri avec le roi Ham Nghi, elle ne les accompagna pas pour aller au mausolée de Thieu Tri. Elle s’y occupait du culte du roi défunt jusqu’à l’avènement du roi Dong Khanh. Elle prit le nom religieux de Thanh Tu et mourut en 1891, l’année du Chat, à l’ âge de 75 ans. Le roi lui donna le nom posthume de My Thuc.


- LA PRINCESSE QUI DUC.


Nguyen Phuc Vinh Trinh ( pseudonyme Nguyet Dinh, alias An Trong ) était une des Trois Dames très célèbres à la capitale aux belles traditions culturelles. Née en 1824, l’année du Chat, elle était la 18e fille du roi Minh Menh et la concubine Nguyen Thi Buu, petite sœur du prince Tung Thien Mien Tham.

Dès son enfance elle s’était distinguée par son intelligence, sa générosité et ses dispositions pour les lettres. Au cours des années où elle étudiait au temple Trinh Minh, ses frères lui apprenait la versification et son don littéraire se développait vite. Au début, ses frères et sœurs appréciaient bien ses poèmes par la profondeur des sentiments et l’abondance de l’inspiration poétique. La lecture de ses premiers vers par les lauréats et poètes, amis de son frère, membres du Cénacle Tung Van, conduisit à une bonne évaluation et une réponse en poèmes analogues. En 1850, l’année du Chien, elle se maria avec l’officier d’ordonnance Pham Dang Thuat, fils du marquis Pham Dang Hung ( qui était le frère de la reine Nghi Thien ou PhamThi Hang ).


Pham Dang Thuat, son mari, était lui - même un poète connu du temps sous le nom de plume de Ke Chi, alias Tieu Lam. Après le mariage, ils vivaient en bonne entente et consacraient du temps libre pour composer des vers. Elle s’avérait une belle-fille décente et une douce femme sans être orgueilleuse de son origine royale.


En 1861, après la défaite de leur attaque de Danang, les troupes franco-espagnoles se retirèrent pour lancer une attaque inattendue contre Gia Dinh. Son mari, l’officier Pham Dang Thuat, fut envoyé pour une inspection dans le Sud et y fut tué dans l’exercice de ses fonctions. Le roi Tu Duc le regrettait beaucoup et signa, après lecture du placet plein d’émotion présenté par elle-même, un édit ordonnant de transférer son cercueil pour l’enterrement à Hué. En 1869, l’année du Serpent, elle fut investie princesse Qui Duc. Elle mourut en 1892, l’année du Dragon, laissant un recueil de poèmes intitulé “ Poésie de Nguyet Dinh ”, écrits en chinois classique. Ses poèmes étaient, à l’avis des poètes de l’époque, d’une émotion sincère, d’une expression élégante et d’un contenu profond. Bien qu’écrits lors des entrevues sentimentales, ces vers reflétaient en quelque sorte le mode de vie, les pensées et les sentiments des femmes nobles dans la société vietnamienne d’alors. Elle n’était point la réprésentante du monde féminin mais le lecteur pouvait se figurer, à travers son œuvre, l’image de l’homme et du paysage de Hué d’une époque d’or.


- LA PRINCESSE MAI AM TRINH THAN.


La plus célèbre des Trois Dames était Thuc Khanh, ou Nguyen Phuc Trinh Than, 25e fille du roi Minh Menh et la concubine Nguyen Thi Buu, petite sœur de la poétesse Nguyet Dinh. Née en 1826, elle était de nature intelligente. Comme à ses frères et sœurs, son frère Mien Tham lui apprenait souvent la prosodie. Sa capacité poétique se développa dès son enfance dans une famille dont tous les membres savaient composer des vers et où étaient organisées fréquemment des scéances de production littéraire.


En 1849, l’année du Coq, la construction du Pavillon Tieu Vien achevée, le prince Tung Thien Mien Tham présenta un placet demandant au roi d’y emmener sa mère pour pouvoir l’entretenir avec de meilleurs soins. Le roi accepta et elle quitta le palais royal avec sa mère pour aller y vivre. C’était peut-être l’époque la plus belle de sa vie. Après tant d’années vécues dans l’espace restreint du palais interdit et dans la routine monotone, la voilà en toute liberté, au bord de la rivière d’An Cuu, sa vue s’ouvrait aux changements quotidiens des hommes et des paysages. D’un cœur sensible, elle donnait libre cours à ses inspirations poétiques, imprégnées d’un amour pour la natute et pour les humains. À ce Pavillon Tieu Vien, le prince Tung Thien forma un cénacle littéraire – Cénacle Tung Van – groupant de célèbres lauréats et poètes de l’époque, cénacle dont le poète connu Cao Ba Quat se moqua en ces vers :


À ce pauvre nez quel dégoût
Pour les vers du cénacle et l’odeur des barques de Nghe An !”


Or, c’était le fondateur du cénacle qui aiderait chaleureusement plus tard le poète fameux Cao Ba Quat alias Cao Chu Than. ( Les poèmes en chinois classique dans Recueil de poèmes de Cao Chu Than en faisaient preuve ).


Le Cénacle Tung Van ( ou Mac Van ) organisait souvent des récitals poétiques au cours desquels lecture, composition et commentaire étaient faits et qui permettaient aux sœurs du prince de lier connaissance avec de grands poètes. Ses vers étaient quelquefois lus et commentés en de telles occasions, grâce à quoi ses pseudonymes de Thuc Khanh, Nu Chi ou Mai Am devenaient bien connus.


Cette période de plus d’un an passée auprès de sa mère et son frère et en relation avec des poètes connus était peut-être la plus belle et la plus digne de remémoration pour elle. En 1850, l’année du Chien, elle se maria avec Than Trong Di, un officier, du village de Nguyet Bieu. Issu d’une famille de lettrés, son mari n’aimait pas se pousser dans la carrière littéraire. Franc, ingénu et taciturne, il s’avérait tout à fait différent de sa femme qui était d’un caractère sociable et sensible. Leur mariage datant de loin ne leur donna qu’un seul fils à qui elle apprit, dès l’âge de 3 ou 4 ans, à faire des vers à la forme classique des Tang chinois. Malheureusement ce fils mourut d’une grave maladie à l’âge de 5 ans. Après la mort de son fils, en qui elle avait mis tout son espoir, elle avait le moral à zéro et sombrait dans une vie triste et solitaire. Ses vers dans le “Recueil de poèmes de Dieu Lien” réflétaient son état d’âme à cette période. Pour comble de malheur, après la perte de la capitale en 1885, l’année du Coq, son mari accompagna le roi Ham Nghi qui avait quitté la capitale pour aller à Tan So lancer une proclamation appelant tout le pays à soutenir la monarchie en lutte et fut tué quelque part à Quang Binh après une opération de ratissage des troupes françaises sans laisser aucune trace de son cadavre.


Une fois de plus elle tombait dans la détresse à cette nouvelle. La perte de son fils et de son mari la condamna à vivre ses derniers jours à Nguyet Bieu dans la solitude et la souffrance.On peut dire qu’elle était la plus malheureuse des princesses. Elle mourut en 1904, l’année du Chat, à l’âge de 79 ans, laissant le “Recueil de poèmes de Dieu Lien”, écrits en chinois classique. Le pseudonyme de Dieu Lien était choisi d’après son titre de Princesse Dieu Lien donné par le roi Tu Duc en 1869. Le Recueil de poèmes de Dieu Lien était présenté par six préfaciers, dont les poètes célèbres comme Tung Thien, Tuy Ly. D’après certains critiques, ses vers étaient d’une beauté sans artifice, d’une expression élégante et condensée. Dans le Registre généalogique de la famille Nguyen Phuc, on pouvait lire “Uc Mai”( Souvenirs des abricotiers ), un poème bien apprécié de beaucoup de lecteurs :


Au souffle du vent de la nuit précédente
Dans le pavillon froid solitairement assis
Une flûte lointaine évoque la nostalgie
À la pensée des haies d’une rive verdoyante.
Aux deux coins du monde sans nouvelles échangées
Paysages de lune et nuages ne se voient qu’en rêve
Que ces souvenirs passés en vers exprimés
Parviennent à la belle dans son attente sans trêve.


( Texte original ) :

Lâm đường tạc dạ sóc phương xuy,
Tiểu các phong hàn độc tọa trì.
Địch lý quan san sầu cựu khúc,
Thủy biên ly lạc nhận tiên kỳ.
Hương nam tuyết bắc vô phương tấn,
Nguyệt địa vân giai hữu mộng ty.
Dục bá tân từ viễn tương tặng,
Mỹ nhân uyển tại thủy chi my.



La lecture de ce poème en chinois classique révélait l’étendue de ses connaissances . En 56 mots elle a pu exprimer tant de sentiments et d’idées ! Elle garda son caractère particulier tout en imitant une forme ancienne, comme le constata Ha Dinh après avoir lu le poème :


Le poème Uc Mai – quels vers excellents !
Le pseudonyme Mai Am – rien d’équivalent ! ”


Par rapport à celle de Nguyet Dinh, sa poésie était plus savante et contenait des idées plus profondes et plus délicates, surtout quand elle exprimait sa solitude et ses malheurs. Ses vers tristes cachaient une certaine finesse et une légère douceur, propres aux caractéristiques des Huéens, en particulier des femmes.



- LA PRINCESSE THUAN LE .


Princesse Thuan Hoa était le nom donné en 1869 par le roi Tu Duc à Nguyen Phuc Tinh Hoa, 34e fille du roi Minh Menh et la concubine Nguyen Thi Buu. Elle était donc petite sœur du prince Tung Thien Mien Tham, et des poétesses Nguyet Dinh, Mai Am. Elle avait pour pseudonymes Qui Khanh, Diem Chi ou Thuong Son. C’était la troisième des Trois Dames très connues de l’époque.


Parmi les trois sœurs, elle était la plus intelligente, avec des dispositions pour la musique. Pendant ses années d’étude au Temple Tinh Minh, elle était souvent louée pour son travail assidu et son esprit observateur. Elle réapprenait souvent aux autres odalisques de la cour ce qu’elle avait appris et l’on avait de l’estime et l’admiration pour elle.


En 1849, l’année du Coq, après avoir fini la construction du Pavillon Tieu Vien au bord de la rivière Loi Nong ( An Cuu ), son frère Mien Tham présenta un placet demandant au roi Tu Duc d’y emmener sa mère pour mieux la soigner. Avec ses sœurs elle accompagna sa mère au nouveau logement. C’était la période la plus heureuse de ses jours. Elle dit au revoir au palais royal à l’atmosphère étroite et suffocante pour jouir de la verdure naturelle, de l’affection des soins maternels, des conseils fraternels et de l’occasion de lier connaissance avec des poètes connus. La vie nouvelle ouvrit son âme et réveilla sa cachée aptitude poétique. À ce pavillon Tieu Vien, son frère apprenait la prosodie à elle et à ses sœurs et en peu de temps, elle arriva déjà à composer des poèmes de valeur. Connaissant à fond la versification, elle mit l’accent sur la musicalité de ses vers, surtout dans les poèmes de forme classique des Tang chinois. Elle jouait aussi de la flûte et faisait partie de l’orchestre féminin lors des représentations données au Cénacle littéraire Tung Van. Certains de ses poèmes étaient chantés ou commentés, ce qui lui valait des louanges et la renommée.


En 1851, l’année du Cochon, elle se maria avec Dang Van Cat, fils du mandarin Dang Van Thiem, du district de Quang Dien, province de Thua Thien. Elle laissait un recueil en chinois classique, “Recueil de poèmes de Hue Pho”, d’une expression élégante mais profonde, d’un contenu abondant mais condensé. Son frère Tung Thien écrivit dans la préface :


Au clair de lune, la tranquillité nocturne est troublée par des commentaires poétiques
Accompagnés des airs d’une musique mélodieuse dans le pavillon en plein vent”


En 1882, l’année du Cheval, elle mourut avec le nom posthume de My Thuc.
Dans les dynasties précédentes, il y avait également des poétesses dans la cour ou dans le monde intellectuel féminin mais aucune n’était aussi connue que les Trois Dames du règne de Tu Duc. Elles étaient connues pour leurs vertus, leur amour de la littérature et aussi pour les œuvres de valeur qu’elles avaient laissées. La poésie de ces poétesses reflétait l’image des femmes vietnamiennes avec leurs pensées, leurs aspirations dans la vie spirituelle comme dans les activités quotidiennes.


- LA PRINCESSE PHUC LE.


Les filles des rois n’étaient pas toutes investies princesses. En investissant une princesse, le Ministère des Rites devait choisir un nom qui convienne à son caractère. Alors en lisant le nom de Phuc Le, on pouvait s’étonner un peu parce que ce nom signifiait retour aux rites. Qu’avait-elle fait de contraire aux rites pour être obligée à y retourner ?


La princesse Phuc Le, ou Nguyen Phuc Gia Phuc, était la 35e fille du roi Thieu Tri et de la concubine Ho Thi Nhu Y, née en 1847, l’année de la Chèvre. Elle était très intelligente depuis son enfance. Le roi Tu Duc l’aimait beaucoup et la regardait comme une sœur d’une même mère. Recevant une éducation sévère dans la cour comme les autres princesses, elle se montrait peu soucieuse des contraintes rituelles pourtant.


En 1863, en faisant preuve de son respect envers le grand général Nguyen Tri Phuong, le roi Tu Duc donna la main de cette princesse au fils du général, Nguyen Lam. En 1869, l’année du Serpent, elle fut investie Princesse Dong Xuan.
En 1873, l’année du Coq, Nguyen Tri Phuong fut envoyé par le roi Tu Duc à Hanoi réorganiser les forces armées contre les visées d’invasion des Français. Nguyen Lam, le mari de la princesse, alla voir son père – d’après le Quoc trieu chinh bien ( Chronique de la cour nationale ) – lors d’une violente attaque de Hanoi par les troupes françaises. Il aida son père à défendre la porte Ouest et, touché d’une balle, mourut en pleine bataille. À la perte de Hanoi, Nguyen Tri Phuong fut blessé et arrêté par les forces ennemies qui respectaient bien sa volonté indomptable : Il refusa les soins médicaux et se résigna à une grève de faim jusqu’à la mort. La fin héroïque de Nguyen Tri Phuong éveilla chez le roi des sentiments de douleur et de regret. Quant à la princesse, âgée alors de 22 ans, et ses enfants, ils souffraient beaucoup de la mort de leur mari et leur père. Le décès du roi Tu Duc survint aux moments de troubles du pays : les différentes factions de la cour se disputèrent le pouvoir. En quatre mois furent intronisés trois rois. Les deux vers


Une rivière pour deux pays , chose difficile à dire
Trois rois en quatre mois, mauvais signe pour l’avenir

reflétaient bien la situation de l’époque.


La princesse Dong Xuan, en pleine jeunesse et à esprit libre, souleva des rumeurs par ses relations incestueuses avec son frère consanguin Nguyen Phuc Hong Huu ou Prince Gia Hung. Nguyen Phuc Hong Huu était le 8 e fils du roi Minh Menh, investi Duc Gia Hung en 1883. Partisan de la paix, il entretenait des liaisons avec le résident supérieur de l’Annam ( Trung Ky ) et lui révélait des secrets nationaux. Ce fait, vérifié par les investigations du Duc Mien Dan, et l’inceste avec sa sœur le conduisirent à la prison. Grâce aux interventions du résident supérieur Lemaire, il ne fut pas condamné à mort mais révoqué et exilé à Lao Bao. Il fut tué, d’après les rumeurs, par les régents Nguyen Van Tuong et Ton That Thuyet. La princesse Dong Xuan, elle, fut enlevée de titre de noblesse et obligée de changer son nom de famille à Ho, celui de sa mère. Après l’évacuation à Tan So du roi Ham Nghi, son successeur Dong Khanh, vu son repentir, consentit à lui redonner le titre de princesse mais, en l’appelant Phuc Le ( retour aux rites) au lieu de Dong Xuan, pour lui rappeler le devoir de bien entretenir les enfants à la mémoire du mari défunt.


En 1888, l’année du Rat, elle mourut, à l’âge de 42 ans. Avant de mourir, elle avait présenté un placet demandant au roi d’être enterrée au village natal de sa belle-famille, village Chi Long, province de Thua Thien. À partir de ce jour, les princesses qui avaient un mari originaire de Thua Thien pourrraient y être enterrées selon leur vœu, contrairement à la coutume royale antérieure.


THÂN TRỌNG SƠN
Traduit du vietnamien
( Texte original :
Truyện kể về các vương phi hoàng hậu nhà Nguyễn - THI LONG ).





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