vendredi 12 septembre 2008

CHUYỆN NGHỀ NGHIỆP ( 2 )






LETTRE DE MOTIVATION



Après mes études primaires en 1997, j’ai passé avec succès un concours pour pouvoir choisir le programme de l’enseignement intensif du français et en français, programme que j’ai poursuivi jusqu’ à maintenant, en classe terminale. J’ai fait connaissance avec le français que peu de mes camarades prennent comme langue étrangère, matière obligatoire au secondaire de mon pays. Pendant sept années, j’ai fait tous mes efforts pour avoir un bon résultat. Et plus j’obtiens de progrès dans l’apprentissage du français, plus je me sens attirée par cette belle langue. De l’amour pour la langue, je m’intéresse de jour en jour au pays òu on la parle. Dans quelques mois je vais passer l’examen de fin d’ études secondaires - je prépare à la fois le bac vietnamien et le bac français. A la veille de cette épreuve, l’espoir de faire des études supérieures en France me revient à la tête avec de belles perspectives.



J’envisage d’ étudier la médecine car je rêve depuis toujours de devenir médecin. Ce métier si noble tente beaucoup les jeunes comme moi, surtout dans un pays comme le nôtre òu des millions de personnes qui ont tant souffert durant les guerres passées ont besoin chaque jour des soins médicaux. Bien sûr on peut apprendre la médecine ailleurs mais pourquoi ne pas penser au pays òu la médecine est reconnue comme une des plus performantes du monde ? J’ai entendu parler des docteurs de mon pays qui ont bien réussi dans leur carrière ( surtout en chirurgie et en cardiologie ) et la plupart d’entre eux ont été formés ou ont suivi des stages de perfectionnement en France. Si la chance me sourit, j’aurai l’occasion d’acquérir des connaissances profondes pour pouvoir, après ma formation , rentrer dans ma ville natale réaliser mon rêve.



Vient ensuite le choix de l’ établissement. Pour le moment, je connais peu sur le système éducatif de France. Après avoir étudié les documents, je pense à l’UNIVERSITÉ PARIS VI. Je suis convaincue par la variété de son programme de formation, par la qualité de son corps enseignant, et surtout par des conditions de travail favorables aux étudiants étrangers venus de différents coins du monde. J’espère y trouver des possibilités de surmonter des difficultés éventuelles que rencontrerait une nouvelle apprenante comme moi. Cela va sans dire que mon séjour au cœur de la capitale me permettra de connaître mieux la culture et la civilisation françaises pour m’adapter plus facilement à la nouvelle vie sur une terre étrangère.



Je pense aussi à l’UNIVERSITÉ MONTPELLIER 1. La raison en est simple : à Montpellier il y a l’association AD@ly ( Les amis de Dalat sur les traces de Yersin ) qui effectue des activités très efficaces en vue de promouvoir la solidarité et la coopération franco-vietnamiennes. Le Dr Alexandre Yersin est reconnu comme le fondateur de notre ville natale, Dalat. En tant que dalatoise, sans parents ni amis en France, j’espère trouver un appui précieux auprès de cette association dont la fondatrice-présidente et bon nombre de membres connaissent très bien mon pays et ma ville. D’autre part, les conditions de travail de Montpellier 1 sont, je crois, analogues à celles de PARIS VI.


D’ici le mois de juin (mon bac se passera en juin) j’ai encore du travail, je ferai de tout mon mieux pour réussir ma dernière année du lycée. Mais c’est avec un espoir et une volonté irrésistibles que je pose ma présente candidature. Et je souhaite qu’elle soit acceptée.



Dalat, le 10 janvier 2004

NGUYEN Thi Diem Ha.







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