vendredi 5 août 2011

DES MOTS POUR MAMAN

DES MOTS POUR MAMAN

Nguyễn Ngọc Tư

Traduction française de Nguyễn Giáng Hương parue dans les Carnets du Viêt Nam, n° 17, janvier 2008.

(Carnets du Viêt Nam, revue trimestrielle, 8 rue Santos-Dumont, F-69008 Lyon, France)

Depuis le succès doublé de scandale de sa longue nouvelle Des champs à l’infini, Nguyễn Ngọc Tư est inscrite dans la lignée de Sơn Nam. Elle joint tout à la fois la spécificité de son écriture – une langue marquée par le Sud – à une profonde empathie pour ceux qui restent attachés à la terre dont elle est originaire, celle de la province de Cà Mau.

Voici Des mots pour maman[1], une sorte de "confession" faite à la page blanche par cette voix singulière.

Je ne sais plus combien il y a eu de saisons des crevettes depuis que je suis devenue une enfant-du-voisin. Ça fait combien de temps que je ne t’ai plus emboîté le pas pour partager un peu de ta peine, maman? Depuis combien de temps n’as-tu plus l’occasion de m’apprendre la valeur de la sueur qui coule…

Ma mère est paysanne. Depuis que je prends la plume, chaque fois que j’écris sur les paysans, je pense à elle. En esprit, je vois ses deux pieds courts, massifs et costauds, les ongles des orteils corrodés, épaissis et fibreux. Son visage bistré veillant dans la nuit et, quand le vent soufflait, son inquiétude que le riz qui montait dans les rizières n’ait un épi creux. Sa chevelure toute blanche – ses enfants voulaient toujours arracher les quelques cheveux frisottés qu’elle avait, mais maman n’avait jamais le temps. Avec un groupe de solides paysannes leurs paniers de légumes sur la tête marchant à pas pressés vers le marché dans la rosée du matin. Ses deux mains costaudes avec les phalanges grossières qui vannaient le riz comme on danse, en plein midi désert. Dans la fumée épaisse réduite à une ombre assise devant la marmite en terre, avec le roussi doux de la pâtée pour les cochons. La nostalgie me remue le cœur.

Elle n’a rien de différent des autres mères campagnardes: ma mère est douce, débrouillarde, très capable… Elle aussi a des enfants qui ne se souviennent jamais de son âge, de sa jeunesse. Mais elle n’en est jamais triste; elle ne l’est que quand je me plains – chaque fois que je reviens et m’assois sur le seuil de la porte – que le métier d’écrivain n’apporte que la solitude et la peine. Triste, maman reste silencieuse. Triste en pensant qu’elle ne comprend pas la littérature et qu’elle ne peut pas me guider, me soutenir sur ce chemin pénible. Mais elle ne sait pas qu’elle m’a beaucoup aidée.

Quand j’avais sept ans, ma mère m’a appris à planter les légumes, à arroser les plants. J’allais en trottinant couper du bois, chercher des roseaux pour que maman dresse des treillages de concombres, de courges et de haricots montants. Les après-midi tant qu’il y avait encore du soleil, il fallait biner la terre pour la préparer. Avec une lame grossière, j’écharpais la terre pour que mon père, à son retour, sème les semences de crucifères. Mes parents arrosaient avec de gros seaux, moi un petit; l’eau débordait et mouillait tous mes vêtements. Je savais me pencher le derrière haut sur les planches jetées sur l’étang pour laver le céleri ou la coriandre chinoise que maman mettait en bottes; son cœur était serré quand mes mains étaient blanchies de froid tandis qu’incrustés dans les crevasses de ses mains des résidus de cuisine lui faisaient mal jusqu’aux os; pourquoi n’avais-tu jamais un mot pour t’en plaindre, maman? Quand il faisait encore nuit, nous partions au marché; je portais un petit panier ne contenant que de petits tabourets et quelques sacs pour exposer les marchandises tandis que maman portait sur la tête un grand panier de coriandre. Elle me demandait d’instant en instant si j’avais froid alors que le vent rigoureux du nord-est soufflait et que depuis le panier l’eau tombait goutte à goutte sur ses épaules. Je ne savais pas lui demander si elle, elle avait froid alors qu’un simple mot aurait tellement pu la réchauffer.

Quand j’avais dix ans, tout mon hameau s’est décidé pour la culture du champignon noir. Maman a essayé d’en faire autant pendant les temps morts de la vie paysanne pour augmenter le revenu de la famille. Après les cours à l’école, mon frère et moi avec ma mère faisions des kilomètres en barque pour aller acheter des fayotiers[2]. Après que mon grand frère les avait abattus et ébranchés, ma mère et moi coltinions les troncs un par un jusqu’à la barque; de peur que ce soit trop lourd de mon côté, elle les prenait presque au milieu tandis que moi, sous la légère pression de l’autre bout je croyais être forte: combien ce tronc si grand était léger! Sur le chemin du retour, il pouvait y avoir une vanne qui barrait le passage; il nous fallait décharger les troncs sur la rive pour traîner la barque par dessus; s’il pleuvait fort, la vanne était ouverte et alors l’eau du canal s’écoulait comme un torrent; elle tendait à noyer notre barque têtue qui s’efforçait de remonter le courant. Maman résistait au bout du moteur, moi, je sautais dans l’eau, tirant l’avant pour l’entraîner; après le passage de la vanne, j’étais mouillée comme un rat; ma mère me félicitait pour mon courage mais ses yeux étaient pleins de larmes.

La production des champignons noirs est dure en pleine saison: il faut débiter le tronc en bûches, les creuser, introduire des moisissures… Cela ne prenait pas beaucoup de temps mais suffisait pour que les épaules de ma mère soient marquées par l’écorce rainurée des troncs de fayotiers, pour que le bout de ses doigts suppure et que la main qui prenait le marteau devienne calleuse…

Jusqu’alors, à quoi que nous travaillions, nous éprouvions toujours de grandes peines, notre sueur pouvait être mesurée en pots, en jarres. Et, quel que soit le travail, c’était toujours ma mère qui souffrait le plus: mon père ne faisait que quelques travaux après ses heures au bureau. Mais maman n’était jamais triste, elle disait: il travaille pour la Révolution. À dix-sept ans, j’ai quitté l’école pour vendre riz et son avec maman. Tous les jours, maman prenait, remplissait une ou deux fois sa barque de riz depuis la décortiqueuse, la menant tout au long des canaux enjambés par les troncs de multiples passerelles pour transporter le riz chez les clients. J’étais à l’avant; sous les passerelles élevées je relançais la barque à la perche; quand les passerelles étaient trop basses pour le nez de la barque je devais les démonter pour laisser maman avancer. Grâce à maman, je sais que le riz một bụi est long, mince, chatoyant, que le riz tiên lùn est court, blanc comme le riz gluant, rondelet, que le riz nàng gáo est tout rond, très court, bombé… que plus le grain de riz est transparent plus le riz cuit est dur et sec, que le grain translucide au cœur blanc donne un riz tendre, un riz moelleux… Pour avoir traîné dans la poussière du son, j’ai l’habitude de son odeur ardente. Maman me disait que le parfum du riz au début de la saison était différent de celui du riz à la fin, celui du riz blanc de celui du riz marron; et jusqu’à maintenant, chaque fois que je prends un bol de riz, je me souviens du goût pur, légèrement gras, délicieux, du riz cru.

Vendre du riz comporte aussi ses difficultés, mais ma mère est attachée à ce métier depuis très longtemps; peut-être parce qu’il est lié au riz, aux champs où ma mère a travaillé toute sa vie de paysanne. Je me souviens très bien des étés où l’eau dans les canaux se retirait; la barque ne pouvait pas naviguer dans le chenal asséché; maman avait inventé une autre façon de transporter riz et son avec un vélo (ce qu’on était pauvre en ce temps-là!). Le sac de riz était posé le long du cadre du vélo, maman assise derrière la selle étendait le plus possible les bras pour tenir le guidon et les jambes en avant pour pédaler. Maman pédalait toute la journée sous le soleil sur le chemin raboteux. Plus tard, j’ai pu à la fois tenir d’une main le sac de riz posé sur le porte-bagage et, tandis que mes jambes pédalaient éperdument, contrôler de l’autre main le guidon qui ballottait, la roue avant ayant tendance à se soulever. Chaque fois que quelqu’un me félicitait, maman souffrait en pensant qu’elle avait laissé mes études inachevées. À ce moment-là, je ne savais pas lui dire: « Quand nous serons riches, je reprendrai mes études, ne t’inquiète pas »; cette seule phrase aurait tant pu la consoler.

Les paroles qu’il fallait dire – à cause de mon indifférence ou de mon innocence – je ne les ai pas dites, tandis que celles qu’il ne fallait pas dire ont bien été prononcées et ne pouvaient être rattrapées. Mais il reste encore des jours à venir; demain je rentrerai dire à maman – bien que ce soit un peu tard mais c’est mieux que rien – que si elle ne m’a jamais appris à écrire, tout ce que j’écris porte la respiration de la vie qu’elle m’a offerte.

Je ne sais plus combien il y a eu de saisons des crevettes depuis que maman et papa ont quitté la maison pour élever une cahute au milieu de champs déserts pour se démener avec les crevettes au-dessus des viviers sous un soleil de feu. Ça fait tant de temps que je passe mes matinées, mes après-midi à tourner autour de mon bureau, entre le café du matin et un verre pris quelque part le soir. Les mots m’échappent, les phrases me fuient. Est-ce qu’un jour je mériterai d’écrire pour maman? Les mots que j’écrirai un de ces jours, s’ils n’étaient pas dignes d’elle, à qui pourrais-je les destiner?

(avril 2002)

Traduction de Nguyễn Giáng Hương.

Nous remercions M. Nguyễn Ngọc Giao de son amical soutien.




[1] Texte recueilli dans Nước chảy mây trôi, Nhà xuất bản Văn Nghệ Thành phố Hồ Chí Minh, 2006.

[2] Le fayotier, dont les feuilles et les fleurs sont comestibles, est un arbre au bois tendre et léger.


Lời cho má

NGUYỄN NGỌC TƯ

Bây giờ không biết đã mấy mùa tôm rồi tôi trở thành một đứa - con - hàng - xóm. Bao lâu rồi con không còn lẽo đẽo theo gót má để chia chút dãi dầu, hả má ơi? Bao lâu rồi má không còn dịp để dạy con hiểu được ý nghĩa của giọt mồ hôi rơi xuống…

Má tôi là nông dân, suốt quãng thời gian cầm bút, mỗi khi tôi viết về người nông dân tôi lại nghĩ tới má. Trong tôi hiện lên đôi bàn chân ngắn, bè ra vững chãi, những cái móng chân khắng phèn, dày, đầy xơ. Một khuôn mặt sạm đen nữa đêm thao thức, nghe gió về lo lúa đang trổ ngoài đồng bị lem lép hạt. Một mái tóc bạc trắng, những sợi tóc sâu loăn quăn mọc trên đỉnh đầu, đám con cháu hăm he nhổ hoài mà chưa có ngày nào má thảnh thơi. Một dáng người chắc đậm tong tả đội rau đi chợ trong sương sớm. Một đôi tay cục mịch với những đốt xương thô mà sàng gạo như múa trong trưa vắng. Một bóng người sương khói ngồi tan nồi đất, cái mùi cám khét ngọt, nghe nỗi nhớ quê dậy động trong lòng.

Không có gì khác đâu, cũng như mọi bà má quê khác, má tôi cũng hiền lành, tháo vát, giỏi giang... má tôi cũng có những đứa con không bao giờ nhớ tuổi má, không bao giờ nhớ thời thanh xuân của má. Nhưng má không buồn, chỉ buồn khi tôi về, ngồi than bên bậc cửa, làm cái nghề viết văn cô độc, cực khổ quá má ơi, má tôi lặng lẽ buồn hiu. Buồn vì không hiểu văn chương, không thể dìu dắt, nâng đỡ tôi trên con đường nhọc nhằn đó, nhưng má không hay rằng má giúp tôi nhiều lắm.

Bảy tuổi, má dạy tôi trồng rau, tưới rẫy. Tôi lon ton đi chặt cây, kiếm sậy về cho má làm giàn cho dưa leo, mướp, đậu rồng. Những buổi chiều còn nắng, má xới đất, lên giồng, tôi lấy dao phay băm cho đất tơi ra để kịp lúc ba đi làm về gieo hạt cải. Ba má quẩy tưới thùng to, tôi nơ thùng nhỏ, nước sánh ra ướt đầm đìa. Tôi biết chổng mông ngồi rửa rau cần, ngò gai ở cầu ao cho má bó từng lọn nhỏ, tay tôi mới bợt bạt một chút má đã xót xa, kẽ tay má đầy những mảng nước ăn, đau nhức tới từng đốt xương sao má không than hả má. Nửa khuya ra chợ, tôi xách cái giỏ nhỏ chỉ đựng ghế ngồi với mấy cái bao trãi để bày hàng, má đội thúng ngò, má cứ hỏi có lạnh lắm hôn con, gió bấc thì cứ hiu hắt cắt da, nước từ cái thúng đội đầu cứ nhỏ long tong xuống đôi vai má. Khi đó tôi không hề biết hỏi, má ơi má có lạnh không, mà, chỉ câu nói của tôi, má ấm lòng biết chừng nào.

Năm tôi mười tuổi, cả xóm rủ nhau làm nấm mèo. Má cũng cố làm thêm lúc nông nhàn để tăng thu nhập.. Sau mỗi buổi học, mấy anh em tôi với má bơi xuồng đi hàng năm ba cây số mua so đũa. Anh tôi đốn, róc cành xong, hai má con tôi vác xuống xuồng, sợ phía tôi nặng, má gánh tới nữa thân cây, tôi chỉ te tái vịn hờ một đầu còn lại mà tưởng mình mạnh giỏi, cái cây bự chảng vầy sao mà vác nhẹ hẩng nhẹ hơ. Đường về nhà phải qua con đập, thường là quăng cây lên để kéo xuồng qua, những lúc mưa nhiều, đập xã, nước từ trong kinh tràn ra như thác, nước cứ lăm lăm nhấn chìm chiếc xuồng khẳm lừ tìm cách đi ngược vào. Má chống chỏi đằng lái, tôi nhảy ào xuống nước nắm mũi xuống kéo đi, qua đập, ướt như con chuột, má khen tôi giỏi mà sao nước mắt má rươm rướm vậy.

Làm nấm mèo cực nhất là lúc vô mùa, phải cưa cây thành khúc, đóng lổ, vô meo… cũng không lâu nhưng đủ để vai má tôi cấn hằn những cái rảnh sâu sần như vỏ cây so đũa, đủ để mấy đầu ngón tay ám mủ và bàn tay cầm búa chai rộp lên…

Coi lại, hồi nào tới giờ, nhà tôi làm nghề gì cũng cực thấu trời thấu đất, làm gì cũng nặng nhọc, cũng có thể đong mồ hôi bằng khạp, bằng lu. Mà, dù có làm gì thì má tôi cũng là người gánh chịu nhọc nhằn hơn hết thảy, ba tôi chỉ hụ hợ chút việc mỗi khi tan sở, má không buồn, má nói, ổng đi làm cách mạng mà. Tôi mười bảy tuổi, thôi học, theo má bán gạo, cám. Ngày nào má cũng bơi một hai xuồng gạo từ máy chà chở len lỏi theo dòng kinh dày những cây cầu khỉ để mang gạo bán tận nhà người ta. Tôi ngồi đằng mũi, qua cầu cao thì lấy trớn đẩy cho xuồng đi nhanh, cầu thấp lè tè không quá mũi xuồng, không đi được tôi giở cầu cho má bơi. Tôi học từ má, rằng gạo Một Bụi dài, thon, óng ả, gạo Tiên Lùn hạt ngắn, đục như nếp, bầu bĩnh, gạo Nàng Gáo tròn vo, cụt lủn, no căng… Gạo càng trong càng cứng, khô cơm, gạo đục, có ngòi là cơm mềm cơm dẻo… Lăn lóc với bụi cám, tôi nghiện luôn cái mùi thơm nồng nàn đó. Má nói rằng, mùi gạo đầu mùa khác mùi gạo cuối mùa, mùi gạo trắng khác với mùi gạo lức, và cho tới bây giờ, mỗi khi bưng chén cơm, tôi lại nhớ cái vị béo ngầy ngậy, ngọt ngào tinh khiết của gạo sống.

Bán gạo cũng có cái cực trần ai khoai củ của nghề bán gạo nhưng má tôi gắn bó với nghề rất lâu, chắc vì nó gần gủi với hạt lúa, cánh đồng, nơi cả đời nông dân má tôi dầm dãi. Tôi còn nhớ như in những mùa hạn, nước dưới kinh rút, chiếc xuồng không còn không thể chống trên lòng lạch cạn teo, má nghĩ ra cách tải gạo, cám bằng xe đạp (Ôi ! cái thuở sao nghèo quá là nghèo). Bao gạo để dài theo sườn xe, má ngồi yên sau chồm hai tay cầm lái, xoạt chân ra phía trước để đạp. Má con tôi suốt ngày dưới nắng cồng cồng đạp xe trên con đường lởm chởm đá. Sau này, tôi còn có thể một tay vịn bao gạo đặt ở yên sau, chân đạp cuống cuồng, tay kia cố kềm giữ tay lái đang lắc lia lắc lịa, cái bánh xe trước lúc nào cũng muốn chỏng lên trời. Ai khen tôi giỏi lòng má tôi cũng đau, vì đã để tôi dang dỡ con đường học tập. Lúc đó tôi chưa biết nói, "chừng nào nhà mình khá giả rồi con đi học lại, má lo gì", chỉ một câu thôi sẽ an ủi lòng má biết bao nhiêu.

Những câu đáng nói thì vì vô tâm, khờ dại nên không nói, những câu không đáng nói thì cũng vì vô tâm, dại khờ nên đã nói rồi, không lấy lại được. Vẫn còn những ngày dài phía trước, mai tôi sẽ về thưa với má, dù tôi nói câu này dù hơi trễ tràng nhưng có còn hơn không, rằng chưa có bao giờ má dạy tôi viết văn, nhưng những gì tôi viết ra đều mang hơi thở cuộc sống mà má trao tặng.

Bây giờ không biết là đã mấy mùa tôm rồi má với ba tôi xa nhà cất cái chòi giữa đồng vắng xoay xở, vật lộn với con tôm trên những cái đầm chang chang nắng. Cũng từng ấy thời gian, ngày hai buổi sáng, chiều tôi quanh quẩn bên bàn giấy, sớm uống cà phê tối ngồi quán nhậu. Những con chữ bỏ đi xa, những câu văn trốn bặt. Mai mốt đây viết tặng má còn không xứng thì viết cho ai nữa bây giờ.

Nguồn: Văn Nghệ Sông Cửu Long

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